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L'absolu en conserve

L'absolu en conserve
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2 décembre 2010

05. uneedmemorethanineedu

Je reviens poster de mes nouvelles après un petit peu d'absence.
Ma rentrée s'est bien passée, et depuis j'ai l'impression que tout s'écoule à une vitesse incroyable. Je ne vais pas ne faire qu'un compte rendu de tout ce que j'ai fait depuis, mais je me contenterai de dire ce qu'il s'est passé d'important depuis.

Pour suivre l'ordre chronologique, j'ai tout d'abord été lauréate au concours L'Oise Insolite. Je ne pensais pas du tout que cela serait possible, j'étais juste allée à la soirée de remise des prix par curiosité de découvrir les photos des autres. C'est en me balandant dans les allées de l'expo que j'ai découvert... ma photo. Je suis donc repartie avec un petit cadre, mon nom et ma photo. Une agréable surprise en soi - surtout lorsque l'on sait que j'ai envoyé la photo la veille de la date limite... Bref.

Cette année m'a également permis de remettre les pieds à Weimar, cette ville tellement attachante. J'ai recontré des gens géniaux, et surtout c'est dingue le sentiment de liberté que l'on éprouve dans cette ville. Je crois que j'ai du être allemande dans une vie antérieure. Ou peut-être le suis-je déjà... Le projet s'est admirablement bien déroulé. On était stolz auf uns et sincérement on ne regrette absolument pas d'avoir travaillé autant. J'ai pu intégrer mon analyse de Messiaen et sinon j'étais la seule à prendre la parole.. uniquement en Français. A mon grand malheur mais bon, c'était déjà ça d'intervenir. Et la participation aux autres colloques était interessante, cela m'a véritablement fait réaliser que le monde universitaire était... attrayant. Savoir des choses rend heureux, je crois bien.

A mon année de terminale correspond aussi le mot : chargé. Je n'ai pas une seule minute pour m'interroger sur mon existence et suis sans arret quelque part. Et j'adore ça. Je me sens plus vivante que jamais.

Je vais beaucoup plus souvent au théâtre cette année. Je suis allée voir une pièce de Marivaux -dans une adaptation très moderne, décalée mais assez juste en soi-  un spectacle magnifique Herencia, sur des poèmes espagnols mis en musique -avec de superbes influences flamenco- et aussi un entretien avec Jean-Claude Carrière qui était particulièrement interessant.

(et je reviendrai parler de livres et musique... des que je le pourrais. mais sachez juste que je suis heureuse :])

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30 août 2010

04. Kings of Leon

Au début, je ne les aimais pas. Je ne connaissais que leur chanson Fans, que j'avais très peu écoutée et qui n'avait pas attirée mon attention.
Pourtant, maintenant, je la trouve fabuleuse, et la voix éraillée de Caleb Followil a rarement été aussi  bien mise en valeur que dans ce morceau.
Peut-être que je manquais de maturité et que je m'étais contentée d'une première (et fausse) impression. Je pense aussi que leurs albums font partie de ceux que l'on doit écouter plusieurs fois pour apprécier. Réécouter ce que l'on avait cru entendre à l'écoute précédente, et au final, s'imprégner de la musique de façon assez intime.
C'est en lisant dans Rock&Folk un article à leur sujet que je me suis dit que j'avais du passer à côté de quelque chkofose. Cette interview, bien qu'assez simple en soi, m'avait litteralement fascinée. La façon dont la vie de tournée les avait changés. La dépendance à la drogue, au sexe facile, à un nouveau confort de vie... Eux qui au départ ressemblaient à des bucherons aux cheveux gras avaient modifié leur mode de vie... et leur musique aussi. Epurée je dirais. Des guitares moins brutales, plus lentes, très cold wave comme dans Closer qui ouvre magnifiquement Only By The Night. Ils conservent néanmoins une rage, qui est plus affirmée, dans la lignée des Pixies.
Tout ceux qui se sont arretés aux morceaux radio ont tout manqué. Les Kings of Leon ne sont pas un groupe commercial, si parfois ça sonne comme du U2, c'était déjà le cas dans quelques morceaux des albums précédents - qui n'étaient pas très accessibles, et par conséquent très loin de U2. C'est surtout un groupe à la musique profonde et au son complexe. Rattaché à nulle part, aux harmonies américaines et aux influences tellement euroépennes. Des paroles sur la drogue, les difficultés de la vie... et certaines plus ou moins en en écriture automatique - Cold Desert a été écrit alors que'ils étaient tous ivres... Quant aux références littéraires, si on ne les remarque pas du premier coup, on se dit que c'est vraiment en réécoutant ce groupe que l'on déniche ses pépites.
Only by the night, avec son titre qui fait écho à Poe, malgré sa sombreur, n'a pas fini de rayonner. Je continue à toujours préférer Because of the Times avec Fans, peut-être à cause de l'histoire que j'y attache. Car, après tout, si une musique nous plait, c'est qu'elle nous évoque des sentiments.

15 août 2010

03. Alimentaire, mon cher Watson

"Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger" écrivait Molière. Beckett, quelques siècles plus tard écrivait, de manière plus crue dans : "manger et éliminer : voilà ce qu'il faut pour tenir". L'alimentation occupe une place capitale dans notre vie. Une place angoissante même.

Voilà quelques pensées qui me sont venues à l'esprit après avoir lu un résumé du prochain livre d'Amélie Nothomb. Sur un soldat irakien, qui n'a plus rien à faire, alors se met à se goinfrer, et devient obèse. L'histoire lui est venue d'une lettre qu'elle a reçu, après elle en a fait un personnage nothombien : dans une espèce de folie drôle et effrayante, il voue un culte à sa graisse auquel il donne des petits noms affectifs. Ce n'est pas trop ce côté excessif qui m'interesse mais le fait que l'on puisse tromper son ennui à travers de la nourriture. C'est tellement vrai. Pourquoi le fait de manger nous rassure t-il à ce point ? On en obtient une certaine satisfaction.

    Aussi étrange que cela puisse paraître, on obtient le même genre de satisfaction en... ne mangeant plus. C'est ce que dit merveilleusement Kafka dans son roman Un champion de jeûne. Le héros se prive de nourriture, et en tire une fierté incroyable. C'est un défi qu'il se fixe, il a l'impression de devenir un être supérieur, qui n'a pas besoin de cela pour vivre.

C'est parce qu'il se remplit de vide. Le vide est une substance, complète mais surtout dangeureuse.

Maintenant, il subsiste une question : "Quand pourrons-nous manger normalement, sans avoir à nous poser des questions?"

Dans nos sociétés occidentales, je pense que cela est impossible. En attendant, le 19 Aôut, j'achèterai le livre d'Amélie Nothomb.

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14 août 2010

02. Keep the Car Running - Arcade Fire

x oOo Quelques nouvelles en vrac.

- Je participe au concours photo "L'oise Insolite". Il fallait poster une photo avant le 15 Aôut, j'ai appris l'existence du concours le 14. Bon bon. Trouver quelque chose d'insolite comme ça... J'ai pris une photo du Christ en bois renaissance de mon village (une rareté!) , en accentuant la lumière sombre des nuages d'orage, la photo est la photo est légèrement à contre jour mais ça le rend plus "puissant", "impressionant"... De toutes façons je n'espère pas gagner - mais ce serait bien quand même... Je vous metterais peut-être un lien vers la photo, pour que vous puissiez vous faire une idée  .

- Rendez-vous mit der Geschichte. C'est le nom du projet franco-allemand que l'on doit présenter pour la Toussaint. Un rendez-vous de l'Histoire sur les prisonniers dans les camps étrangers pendant la deuxième guerre mondiale. Projet qui prend une tournure d'autant plus interessante que j'y peux y intégrer la musique. Du moins j'espère. "Une musique pour illustrer notre projet". Quelle musique peut décrire l'emprisonnement ? J'ai repensé au quatuor de Messiaen "pour la fin du temps". Musique très disonnante, relatant une expérience de camp - où le morceau a été écrit ! Ce projet me motive et je vais me mettre à réécouter cette oeuvre - peut-être finirai-je un jour par la trouver belle malgré ces dissonances, cette clarinette qui paraît en alerte et gémir *frisonne*...

- Arcade Fire. Groupe merveilleux, qui me fait frisonner également, mais par sa beauté, son lyrisme. Voilà une scène que je ne suis pas prête d'oublier :

Papa : Tu connais un groupe nommé Arcade Fire ?

Moi : Oui ! C'est génial !

Papa : Tu veux les voir à Rock en Seine ?

On dirait que c'est tout droit sorti d'un rêve. Le lendemain une belle place m'attendait, je l'ai prise dans mes mains et me suis murmurée "mon dieu, c'est bien réel". Magique, à l'image de leur musique. Depuis je ne fais que me passer leurs albums, m'émerveiller devant les sons d'orgue et chanter "My body is a Caaaaaaaaaaaaaaaaaaaage" à longeur de journée. Je suis heureuse, je suis heureuse !

[D'ailleurs faire un article sur Arcade Fire ne serait pas une mauvaise idée]

Je m'éloigne un peu des articles que j'avais prévu mais j'avais vraiment envie de vous faire part de tout cela... =)

ARTICLES A VENIR :

* Deniers films vus

*Lectures estivales

13 août 2010

01. At the Beginning there was a sream/

cbdylan Un mot pour vos fans ?

ASTRONAUTE répond Cate Blanchett-Dylan dans I'm Not There.

Juliette, 16 ans & des rêves plein la tête.

Point.

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